ISSN : 2708-7743 (print), eISSN : 2708-5422

Influence des doses de bouse de vaches sur la croissance et la production de la grande morelle (Solanum marcocarpon L.) dans les conditions agroécologiques de Kakanitchoé, commune d’Adjohoun au Bénin

RESUME

Description du sujet. Au Bénin, la baisse de la fertilité des sols constitue la contrainte majeure pour la production agricole. Une solution efficace de restauration des terres agricoles basée sur la disponibilité de la matière organique locale a pour effet d’accroitre le rendement des cultures.
Objectif. L’objectif du présent travail est de tester l’influence des différentes doses de bouse de vaches sur la performance agronomique de la grande morelle dans les conditions agroécologiques de Kakanitchoé, arrondissement de Kodé dans la commune d’Adjohoun au Bénin.
Méthodes. L’essai a été installé à la ferme expérimentale "Ecole SAIN" à Kakanitchoé, commune d’Adjohoun. Le dispositif expérimental appliqué était le plan en blocs aléatoires complets mono-factoriel avec cinq traitements répétés trois fois. Les traitements appliqués sont : la fiente de volailles à la dose de 20 t/ha (T0), l’extrait de feuilles de moringa à la dose de 1350 l/ha (T0’), les doses de bouse de vaches 43 t/ha (T1), 65 t/ha (T2) et 86 t/ha (T3). La fumure de fond (crotte de lapins) a été préalablement incorporée sur toutes les planches à la dose de 10 t/ha.
Résultats. Les résultats obtenus ont montré que la bouse de vaches (déjections bovines) améliore significativement la croissance de la grande morelle. L’apport de 65 t/ha de ce fertilisant organique permet d’accroître la production de la grande morelle.
Conclusion. Cette méthode de fertilisation visant à améliorer le rendement de la grande morelle et de restaurer les terres agricoles mérite d’être répétée dans d’autres conditions agroécologiques avant sa diffusion à grande échelle.

Mots-clés : Fertilisant organique, dose, Solanum macrocarpon, paramètres agro-morphologiques, Adjohoun-Bénin.

Pascal Gbénou, Appolinaire Adandonon, Koffi David Montcho Hambada, Sèdo Shègun Elias Bodjrènou*