Description du sujet. Avec l’immensité et la viabilité des pâturages, le territoire d’Uvira connait une transhumance interne et une entrée massive des bovins des pays voisins, le Rwanda et le Burundi. Cette transhumance est influencée par la disponibilité du pâturage dans les milieux de transit et d’accueil des bovins en transhumance.
Objectif. La présente étude vise à évaluer les opportunités de développement (amélioration) de l’élevage bovin à travers la transhumance pratiquée à Uvira en République Démocratique du Congo.
Méthodes. La collecte des données a été réalisée auprès de 192 enquêtés sélectionnés de façon aléatoire sur base d’un questionnaire semi-structuré complété par les entretiens individuels et des focus groupe couplés aux observations des races bovines en transhumance. Les données quantitatives collectées ont été traitées avec Excel 2016 et l’analyse de contenu a été employée pour les données qualitatives.
Résultats.Les résultats d’enquêté ont montré que la transhumance bovine est une opportunité de développement de l’élevage bovin à Uvira. Elle est pratiquée par des éleveurs autochtones (Bafuliiru, Barundi, Banyamulenge) et étrangers (Rwandais et Burundais) pendant la saison sèche (novembre-mai). Les cheptels des transhumants étrangers sont constitués des bovins des races améliorées (Sahiwal, Brun suisse, Frisonne, Jersey et Friesland) préférées par les éleveurs autochtones qui élèvent les races locales (N’dama et Ankolé).
Conclusion.Par manque d’encadrement des éleveurs, plusieurs cheptels bovins sont constitués des races locales (Ndama et Ankolés) à l’exception des cheptels en transhumance constitués des races améliorées (Sahiwal, Brun suis, Friesland, Frisonne et Jersey provenant du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda et de la Tanzanie).
